Michigan, USA, le 20 octobre 2013.
Enseignant Ophélius.
Sujet : « C’est l'histoire de nous tous ».
Reçu par Chris.
Enseignant Ophélius : « Je ne suis pas digne de salut, car j'ai vécu une vie moins que sainte et je ne peux pas me tenir en présence de mon créateur avec tel un passé. J'ai échoué tant de fois ; j’ai blessé tant de gens avec ma fierté égoïste ; j’ai parlé tellement durement avec ma langue acérée ; j’ai détourné mon regard de ceux dans le besoin ; et je n’ai jamais mis les pieds dans une maison de prière. Comment quelqu’un aussi misérable peut-il mériter de vivre éternellement au service de Dieu ? Où vais-je demeurer quand mes jours sur ce monde auront pris fin ?
Il y a beaucoup de gens sur votre monde, qui maintenant, ou à un moment donné du passé, ont dit ces mots et ne sont sentis indignes de l'amour et de la miséricorde de Dieu ; mais je vous dis que rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité, mes chers amis. Ce sont les pensées mêmes du Fils prodigue qui, après avoir dilapidé l'héritage de son père et avoir vécu une vie licencieuse, se retrouva affamé dans une porcherie dans une terre lointaine (étant nostalgique de l'époque où il était dans la maison de son père). Après s’être beaucoup plaint, il décida de retourner au foyer, de demander pardon et de travailler comme serviteur dans la maison de son père où il demeurerait humblement et mangerait du pain avec les autres domestiques. Qu’a trouvé ce jeune homme au moment de son retour ?
…Ce père aimait ce fils et était toujours à l'affût de son retour, si bien que le jour où il s'approcha de sa maison, bien qu'il soit encore loin, le père l'a vu et, épris de compassion, il courut à sa rencontre, et avec un accueil affectueux, il l’étreignit et l'embrassa. Et après qu’ils se soient ainsi rencontrés, le fils leva les yeux sur le visage en larmes de son père et dit : Père, j'ai péché contre le ciel et à tes yeux ; Je ne suis plus digne d'être appelé un fils - mais le garçon n'a pas eu l’occasion de compléter sa confession, parce que le père, comblé de joie, dit aux serviteurs qui avaient accouru là : Apportez vite sa meilleure robe, celle que j'ai mise de côté, et revêtez l’en et mettez la bague du fils sur sa main et allez chercher des sandales pour ses pieds.
Et puis, après que l'heureux père ait conduit dans la maison le garçon fatigué et aux pieds douloureux, il appela ses serviteurs : Apportez le veau gras et tuez-le ; mangeons et réjouissons-nous, car mon fils était mort et il est à nouveau vivant ; il était perdu et il est retrouvé. Et ils se réunirent tous auprès du père pour se réjouir avec lui de la réhabilitation de son fils.
Vous voyez, chers amis, c'est notre histoire à tous, car nous n'avons pas été créés pour être parfaits dans cette vie, mais quand nous arrivons à l’endroit où nous pouvons voir cette imperfection en nous-mêmes et où nous reconnaissons nos échecs, nous sommes à la porte d’une belle occasion - vivre dans la conscience de l'amour et de la miséricorde du Père où Il nous voit déjà de loin, mais attend à bras ouverts que nous revenions à Lui. Il nous suffit de choisir d'accepter Son amour et Sa miséricorde et de vivre éternellement comme ses filles et ses fils ascendants. Une fois que nous prenons conscience de cette voie et la choisissons, nous vivons chaque jour avec l'assurance bénie de notre place dans l'univers en sachant que Ses enfants expérientiels sont aimés inconditionnellement. Cela, mes amis, est le début d'une vie de service (l'un des Éléments contribuant à Toute la création, où chaque jour nous devenons plus comme Lui et ce faisant, nous apprenons à aimer et à faire preuve de compassion envers ceux qui ignorent encore Son grand amour inconditionnel et Sa miséricorde.
Que la paix soit avec vous,
Le Cercle des Sept ».
Traduction française : Anyas Spencer et Cécile Annat.
© Groupe de Progrès 11:11.
« Le don de soi, l’illumination de la vérité et le soulagement de la souffrance, sont les plus nobles chemins vers une conscience plus élevée » – Enseignant Ophélius, 2009.
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