Chicago, États-Unis, le 13 avril 2017.
Enseignant : Prolothéos.
Sujet : « Le plus grand bien commun. »
Message reçu par Valdir Soares.
Prolothéos : « Dans l’esprit des gens réfléchis, le plus grand bien est davantage qu’un bien général. Il s’agit d’un bien meilleur, un bien plus important que l’est le bien individuel. Dans votre monde, cette expression a été utilisée par des philosophes, des politiciens et des personnes religieuses avec des significations différentes et comme justification d’actions diverses, qui n’étaient pas toujours des actions éthiques ou morales. Tel que vous pouvez le vérifier, les Fascicules d’Urantia ne mentionnent pas cette expression importante. Le bien est une chose, la bonté est une valeur, mais le plus grand bien est une évaluation relative du bien, et de ce fait, un jugement de valeur. Que peut-on dire d’autre au sujet du plus grand bien ?
Premièrement, considérez la portée du plus grand bien. Il existe certainement une chose telle que le plus grand bien, toujours présente lorsque l’individu renonce à ou accepte de diminuer son propre bénéfice en faveur d’un autre. Même si cela bénéficie à une seule autre personne que vous, c’est un plus grand bien. La portée du plus grand bien est proportionnelle au nombre de personnes impliquées et donc, c’est toujours relatif puisque les gens ont rarement une notion précise de tout ce qui est impliqué dans leurs décisions. Ainsi, la dimension réelle d’un plus grand bien est sa grandeur, son importance, et non son ampleur.
De plus, considérez l’abus de l’idéal du plus grand bien. Cela se produit lorsque les gens utilisent l’idée d’un ‘plus grand bien’ soit comme un outil idéologique ou une panacée – cela se produit fréquemment, plus souvent que l’on pourrait s’y attendre. Le plus grand bien exige habituellement un sacrifice mais celui-ci doit venir d’une décision concernant l’individu lui-même, et non d’un dirigeant qui exige un sacrifice d’autres personnes. Une décision difficile pourrait en être le meilleur nom, compte tenu des circonstances, bien que cela ne signifie pas qu’elle sera au service du plus grand bien. En effet, si le bien-être d’une seule personne impliquée est négligé, ce n’est pas d’un plus grand bien.
Finalement, considérez le plus grand bien à partir de la perspective de Dieu. Dieu est le seul à être réellement capable de concevoir et d’exécuter le Plus Grand Bien, même l’absolu Plus Grand Bien. Dieu, grâce à Son savoir, pouvoir, et amour infinis, possède toutes les capacités Lui permettant d’accomplir le plus grand bien. Il ne fait point acception de personnes, et Lui seul est en mesure de faire quoi que ce soit de bon pour tous, tout le temps. Habituellement, Dieu n’interfère pas dans les décisions humaines, mais s’Il le fait, c’est de manière à ce que tous ceux concernés ne soient jamais traités injustement ou inéquitablement. Dieu connaît ce qu’il y a de mieux, même le plus grand bien.
Ainsi, cher étudiant, il existe à la fois le plus grand bien absolu et relatif. Le premier est de Dieu tandis que le second, de l’homme. Les actions altruistes qui promeuvent le bien-être d’autrui résultent toujours dans le plus grand bien. Mais l’abus de cet idéal est bien réel, surtout en politique et en religion, servant habituellement à dissimuler des motivations personnelles et une avidité de pouvoir. Les émotions peuvent, elles aussi, présenter le plus grand bien sous un mauvais jour. Ne demandez pas de sacrifices au nom du plus grand bien, car ce n’est pas une décision qui vous revient, mais uniquement à l’individu. Seul Dieu sait vraiment et accomplit ce qui constitue le plus grand bien. Je suis Prolothéos, votre tuteur et enseignant d’En Haut. »
Traduction française : David Charbonneau et Agnès Spencer.
© Groupe de Progrès 11:11.
Gardez devant vous l'objectif des âges— Enseignant Prolothéos.
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