Urantia, le 7 juin 2020.
Enseignant : Le Bien-aimé.
Sujet : « Une leçon sur l’éveil. »
Message reçu par Lytske.
Le Bien-aimé : « L’éveil sera le sujet du jour et vous serez étonnés où cela mènera. Je parle ici de l’éveil du moi véritable, de la réalité de l’âme, ce pendant spirituel du mortel, qui le rend immortel. C'est cette prise de conscience initiale chez un enfant, qu'il est bien plus que ce qu'il voit autour de lui. Les enfants sont connectés encore plus étroitement avec leur moi véritable, jusqu’à ce que le besoin de posséder des choses prenne le dessus et que le désir d’en avoir encore davantage s’installe. Si ce besoin n’est pas maîtrisé et dirigé dans la réalité de la vie dans laquelle cela n’est pas toujours possible, alors ce besoin devient associé à une insatisfaction et le but véritable de la vie – chercher la croissance de l’âme et sa satisfaction – s’en trouve négligé.
Beaucoup de gens recherchent à l’extérieur d’eux-mêmes dans les temples, les églises et les synagogues afin d’apprendre où trouver cette qualité diffuse en eux. Et au fil des siècles, de soi-disant prêtres et dirigeants ont établi une série de règles à suivre et à ne pas faire afin de prétendument aider les gens à trouver cette paix tant désirée et du répit pour leur âme. Et pour avoir droit à ce privilège, il est exigé d’eux qu’ils déboursent des sommes d’argent appelées la dîme, remplissant les coffres de l’église dans le but prétendu d’accomplir l’œuvre de Dieu. Si ces sommes ne sont pas données librement, mais uniquement par devoir servile et par peur, alors les âmes de la congrégation n’en sont pas gagnantes, car les masses retournent à la maison, reprennent leur style de vie et demeurent affamées sans savoir pourquoi. Les lieux de culte doivent être des endroits où les âmes des gens sont nourries de messages inspirants et non par le fast-food de connaissances acquises dans des livres.
La religion ne devient vraie que lorsqu’elle est ressentie par une expérience sur laquelle le mortel peut bâtir. La seule manière pour une âme de se sentir réellement chez elle se trouve juste en elle-même, dans le Silence de son cœur, où elle peut rencontrer une Étincelle du Divin. C’est la responsabilité du mortel de donner à l’âme une chance de se développer et d’être nourrie. Lorsque le mortel commence à réaliser cela, la conscience supérieure est éveillée, une foi en une divinité invisible s’installe et une confiance commence à se développer, quoique la plupart du temps de manière incertaine au départ. C’est la vie elle-même ainsi que les expériences qui enseignent à un mortel la sagesse requise afin de prendre des décisions éclairées. Ce sont le libre arbitre et le processus de prise de décisions qui aident l’individu à grandir ou non vers un plus grand éveil, selon la quantité de temps et le dévouement à entretenir l’âme.
À un tel individu, les choses du monde deviennent moins importantes lorsqu’il s’efforce consciemment de faire la volonté du Dieu invisible et, en faisant cela avec amour, il récolte une satisfaction de l’âme qui doit être expérimentée par chaque individu tandis que la réalisation qu’il est un enfant bien-aimé du Créateur de Tout surgit dans cet esprit. Et donc, lorsque les choses terrestres s’effondrent autour de lui, cela n’a aucune importance, car il a découvert la plus grande récompense entre toutes, la sécurité et la paix qui se trouvent dans le bastion de sa propre âme. Tel est l’éveil véritable, et la vitesse à laquelle ce développement se produit dépend de la consécration et du dévouement, ainsi que de la qualité du temps passé avec Son Créateur. L'essence de la vie devient alors véritablement très simple, alors que la foi et la confiance en Dieu sont devenues inébranlables. »
Traduction française : David Charbonneau et Akentoh
© Groupe de Progrès 11:11.
Je suis la satisfaction de votre âme – le Bien-aimé.
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